
LCDS, au coeur du Luberon et des Festivals
Gordes, L’Isle sur la Sorgue, Fontaine de Vaucluse, voilà les trois spots majeurs du Luberon, un triangle d’or en Provence dont le centre est La Cour des Sens, domaine d’hôtes de standing. Mais un standing naturel et spontané, sans affectation, disposant des équipements des meilleurs établissements hôteliers mais réservés ici à une vingtaine de privilégiés, reçus comme dans une maison d’amis.
A l’abri de l’agitation de L’Isle sur la Sorgue, pourtant toute proche avec son marché, ses canaux et ses 200 antiquaires, c’est le point de départ idéal pour visiter les plus beaux villages de France, les champs de lavandes, randonner à pied, à vélo, à cheval ou en ballon, et découvrir les traces d’un passé foisonnant autour d’Avignon et de son Palais des Papes.
Ici on chante
C’est aussi la saison des Festivals comme celui consacré à l’art lyrique à Aix en Provence ou, sur les même thème, les Chorégies d’Orange fondées en 1869 qui comptent parmi les évènements du genre les plus prestigieux en Europe. Il y a aussi l’incontournable Festival d’Avignon consacré depuis…. 76 ans au théâtre (demandez le programme). Classée au patrimoine mondial de l’Unesco, la Cour d’honneur du Palais des papes est le berceau du Festival qui investit plus de 30 lieux de la Ville et sa région. Au sein d’ouvrages d’Art mais aussi de gymnases en cloîtres, de chapelles en jardins, de carrières en églises, le Festival accueille plus de 120 000 spectateurs lors de plus 400 rendez-vous.
A vélo, en ballon, au théâtre…
Et à côté du « on », la programmation officielle, il y a les centaines de spectacles du « off » qui viennent ici se roder pour trouver ensuite une tournée. De l’artisanat auprès des grandes compagnies mais où se nichent les révélations de demain. Celles-là écument aussi, à l’exemple des grands festivals, d’autres spectacles dans tout le Luberon où les villages perchés aux pierres blondes accueillent, en soirée et en version intime cette fois, des spectacles de toutes sortes, des concerts, du théâtre pour couronner une journée aux activités multiples (voir ici les propositions).

A L’Isle, on met tous les oeufs dans le même panier
Troisième place européenne pour le marché à la brocante, la charmante cité du Luberon fait ses Pâques avec une Foire internationale et une chasse aux oeufs pour les enfants.
Chiner est devenu un sport familial du weekend et celui qui se prépare pour Pâques aura une tonalité toute particulière. La cité contadine renoue, après deux années de sommeil, avec un évènement créé en 1967 et la première Foire organisée par un cénacle d’une douzaine de brocanteurs et antiquaires, installés dans un bras de la Sorgue. Le succès aidant avec le charme des lieux, baigné par les eaux transparentes de la Sorgue, les antiquaires sont venus au fil des ans grossir les rangs des précurseurs.
Plusieurs villages d’antiquaires se sont installés depuis, donnant comme aux Puces un cachet particulier à chaque lieu. Toute l’année, une brocante de trottoir s’ajoute le dimanche aux deux cents cinquante antiquaires, faisant de L’Isle-sur-la-Sorgue la seule ville du Luberon qui bouge vraiment 365 jours par an. Autant d’occasions de venir se détendre à La Cour des Sens, domaine d’hôtes de standing, qui constitue une excellente base de visite à 5 kilomètres de L’Isle-sur-la-Sorgue, 8 de Gordes, 3 de Fontaine-de-Vaucluse, à l’épicentre du triangle d’or du Parc du Luberon où il y a tant de choses à faire, à découvrir.
200 antiquaires venus d’ailleurs
En point d’orgue, une Foire internationale vient grossir deux fois par an les rangs d’exposants attirés avec plus de 200 antiquaires venus d’ailleurs, mêlant les époques, les spécialités, les arts et la décoration. La nouvelle passion des Français pour le relooking de leurs intérieurs, illustrée par des émissions de télévision à succès, trouve ici à s’exprimer pleinement.
Il faudra juste lutter, devant l’objet convoité, avec le marchand venu parfois de très loin pour nourrir sa boutique aux Etat-Unis, au Moyen Orient ou en Asie. Car la Foire de L’Isle-sur-la-Sorgue est le deuxième évènement du genre après Londres, la place étant devenue à l’année la troisième pour le commerce des antiquités et de la brocante.
Cette édition 2022, Antiques Art & You, a un goût particulier de renaissance et se tient de nouveau à Pâques. En revanche, elle décale son deuxième rendez-vous du 15 Août au weekend de la Toussaint, plus complémentaire. Pour les accueillir dignement et leur permettre d’exposer leurs plus beaux objets et trouvailles, le Parc Gautier, sur les quais de la Sorgue, s’ouvre à eux en plein centre des villages d’antiquaires mais aussi dans les rues réquisitionnées pour l’occasion le long de la Sorgue.
Les enfants font l’oeuf, les parents, la foire
Fait notable, à Pâques pendant que les parents chinent en toute tranquillité, les enfants participent joyeusement à la visite avec une course aux oeufs, dissimulés dans les travées. Des experts sont à la disposition des professionnels et des chineurs pour les renseigner sur l’origine et l’authenticité des objets présentés sur la foire. Avant même l’ouverture de l’exposition, ils ont inspecté la marchandise afin de garantir le contrôle de l’ authenticité et de l’origine.
D’ailleurs, la Gendarmerie nationale elle même, au travers de sa cellule spécialisée dans les oeuvres d’art (OVNAAB), reconnaît la prédominance française de L’Isle-sur-la-Sorgue puisque la cité du Luberon est la seule, avec Paris, à bénéficier de ce contrôle de qualité. A ne pas manquer non plus lors de votre visite, un passage par la fondation d’art contemporain comme la Villa Datris avec ses étonnantes collections modernes ou le Centre d’art Campredon avec actuellement l’exposition Christine Ferrer (jusqu’au 13 juin), l’inspiration est de haute tenue.
Quand venir ?
Toute l’année bien sûr, du vendredi au dimanche chaque weekend. Les 2 foires ont lieu pendant le week-end de Pâques et de la Toussaint. En 2022, on vous donne rendez-vous du 15 au 18 avril et du 28 octobre au 1er novembre.

Regardez le reportage France 2 sur La Cour des Sens
On en rêve forcément un jour, lorsqu’on jette les bases d’un projet de chambres d’hôtes aussi ambitieux que La Cour des Sens. Grande prêtresse des lieux secrets, des refuges de qualité, insolites, charmeurs ou raffinés, connue pour faire les réputations au travers de ses guides et de sa chronique « Made in France » sur Télématin, Marie-Dominique Perrin représentait pour nous l’aboutissement, la consécration absolue. Et un beau jour, ce qui paraissait impossible arrive.
« Ca me plait beaucoup, je reviendrai pour la prochaine saison »
Marie-Dominique Perrin, France 2
Un coup de fil de Marie-Dominique Perrin, de passage dans la région en fin de saison l’an dernier, et la voilà quelques minutes plus tard devant la grille de La Cour des Sens avec son mari pour un repérage. Technique, professionnelle, précise, en une demie heure, elle tranche: « Ca me plait beaucoup, je reviendrai pour la prochaine saison ». Chose dite, chose faite au mois de mai 2017 où elle est fait irruption avec une équipe de tournage de France 2 pour sa chronique de Télématin, chez William Leymergie. Une journée complète de travail sera nécessaire pour boucler l’enregistrement qui va paraitre dans un cadre inhabituel de sa chronique.
Quand France 2 et Marie-Dominique Perrin aiment La Cour des Sens
Au lieu de trois propriétés habituellement traitées, le thème « les demeures d’exception » lui avait fait choisir, pour 2017 deux propriétés seulement. La Cour des Sens est l’une des deux, le seul domaine d’hôtes car l’autre propriété est un hôtel d’un grand charme, à découvrir également du côté de Dinard. Alors que William Leymergie s’extasie sur le domaine et ses trois rangs de génoises, ces tuiles de bord de toit qui signalent le rang des anciennes propriétés, le sujet enchaine en 1mn30 les plans où, miracle du montage, des images et du commentaire de Marie-Dominique Perrin, rien d’important n’est laissé de côté.
« Comme il existe une hôtellerie haut de gamme, il peut y avoir aussi un Domaine d’hôtes recherchant l’excellence »
La Cour des Sens
Il vous reste pourtant l’essentiel à découvrir par vous même, l’âme de cette propriété qui a mobilisé tous nos efforts durant trois ans. Notre projet a été porté par nos convictions et cette intuition qui veut que, comme il existe une hôtellerie haut de gamme, il peut y avoir aussi un Domaine d’hôtes recherchant l’excellence. Notre façon de bouleverser le schéma convenu de la petite chambre d’hôtes « du coin » qui conserve tout son sens mais ne répond pas aux exigences d’une clientèle internationale, voyageuse et avertie des prestations hôtelières haut de gamme.
La Cour des Sens fait mieux que cela, en proposant ces services raffinés dans le cadre d’un domaine privé et l’opulence d’un parc paysagé avec soin de 10.000 m2. Ces nouveaux visiteurs, accoutumés toute l’année à l’hôtellerie de standing, recherchent pour leurs loisirs ce côté convivial et la dimension d’une maison d’amis sans jamais avoir à subir de promiscuité. L’espace est le premier des luxes et chacun peut, à La Cour des Sens, s’approprier sans partage une partie du domaine. Et venue à l’improviste, Marie-Dominique Perrin l’a fort bien compris et traduit dans son reportage pour France 2. A découvrir ici comme une mise en bouche avant de venir vivre l’expérience (cliquer ici pour la réservation) par vous même à La Cour des Sens.

Luberon & Provence: si Barack Obama avait pu….
Pas facile d’être un ex-président car toutes les obligations attachées à la fonction ne tombent pas d’un coup avec la fin du mandat. Il y a, à plus forte raison pour une grande nation comme les Etats-Unis, un devoir de représentation mais aussi la continuité d’une ligne diplomatique non dite dans l’attente de, peut être, d’autres échéances. Ainsi, Barack Obama a-t-il pu choisir la Provence et le pays d’Avignon pour ses vacances en famille de juin 2019 mais il n’a pas organisé son séjour comme tout citoyen normal l’aurait fait.
Car arriver en avion privé avec une puissante escorte des services de sécurité américains à laquelle s’ajoute une quarantaine de policiers et gendarmes français, dépasse largement le cadre du « voyage privé » annoncé par la communication de la famille Obama. Pas moins d’une dizaine de policiers français, rompus à la protection rapprochée des personnalités, ont même été intégrés à la garde rapprochée américaine. Utile surtout pour tenir à l’écart les curieux et une bonne centaine de journalistes lancés sur leurs traces. Passons pour l’intimité du séjour.
Si Obama avait pu réellement voyager incognito, il aurait choisi une propriété plus intime et secrète du parc du Luberon, La Cour des Sens, où l’on se retire à l’abri d’un parc arboré en toute intimité. Le lieu, sacré « coup de coeur » du Guide des chambres d’hôtes du Figaro en 2016, côté 9,8 par Booking (avis vérifiés) et distingué par Marie-Dominique Perrin dans son reportage pour France 2, Art & Décoration ou Le Journal des femmes, n’a pas son pareil pour ressourcer des clients amis, parfois connus du monde des affaires ou des arts, mais en recherche d’authenticité et de discrétion. Dans le triangle d’or entre Gordes, Fontaine de Vaucluse et L’Isle sur la Sorgue où les filles du couple présidentiel sont venues chiner et voir le marché provençal, Michèle et Barack, s’ils avaient été moins connus et obligés par le protocole, n’auraient pas trouvé meilleur refuge.

Le printemps en Provence, c’est à La Cour des Sens
Cerisiers en fleurs, nature en éveil, marchés paysans et terrasses ombragées de retour en Luberon, la nouvelle saison commence en beauté à La Cour des Sens
Il y a déjà une palpitation estivale dans l’air de Provence. Le Sud, c’est le gage d’une avance de trois ou quatre semaines sur le Nord, la probabilité d’un soleil réconfortant après les brumes hivernales dans un lieu où il s’invite 300 jours par an. Et cela n’est pas une galéjade de méridional, même si la chaleur du contact coule de source comme une huile d’olive sur une salade ou un plat frémissant.
A La Cour des Sens, nous devons tout d’abord à nos clients un grand merci. Merci pour leurs appréciations enthousiastes sur les réseaux, ce qui nous vaut une note encore améliorée de 9,8 sur Booking. Pour ceux qui ne nous connaissent pas encore, nous sommes entre L’Isle-sur-la-Sorgue, Gordes et Fontaine-de-Vaucluse, dans un triangle d’or où une infinité de curiosités, musées, festivals et lieux touristiques se trouvent à moins d’une heure alentour.
Mais sur place ou presque, entre Luberon, Monts du Vaucluse et Alpilles, vous aurez des dizaines de choses à faire si vous parvenez à quitter la douceur de notre propriété et de son parc d’un hectare agrémenté de divers jardins avec vaste piscine et jacuzzi où se réfugier. Avignon, son Palais des Papes et son Festival de Théâtre l’été ou Aix-en-Provence la trépidante, Nimes, Marseille sont des voisines urbaines à découvrir également. Mais il ne faut pas rater le coup d’envoi de la saison de brocante et d’antiquités (notamment la 106 e Foire internationale Arts&You de Pâques et celle du 15 août) à l’Isle-sur-la-Sorgue.
On sait peu que, tout à côté de La Cour des Sens, la petite ville très animée toute l’année par son marché provençal et ses maisons au bord des canaux de la Sorgue est la 3e place européenne du commerce des antiquités et de la brocante. Elle accueille traditionnellement les chineurs du monde entier pour ce qui sera sa 106e édition cette année à Pâques où les enfants laisseront les parents chiner tranquillement en participant à une chasse aux oeufs dissimulés dans les stands. Alors, c’est bien le moment de venir à La Cour des Sens. Pour réserver, c’est ici!

NICOLAS DE STAËL A LAGNES, EN PROVENCE
Jusqu’au 23 septembre 2018
Hôtel de Caumont – Centre d’Art
On ne sait pas mais si le Luberon a attiré et attire encore bon nombre d’artistes et de peintres, Lagnes a été le lieu où Nicolas de Staël a établi son atelier et produit l’essentiel des toiles consacrée à la Provence et à la Sardaigne. Ce n‘etait que justice que la région lui rende hommage en rassemblant pour la première fois le résultat de ce foisonnement créatif.
Organisée par Culturespaces, l’exposition Nicolas de Staël en Provence se tient jusqu’au 23 septembre 2018 à l’Hôtel de Caumont – Centre d’art. A travers 71 peintures et 26 dessins provenant de prestigieuses collections internationales publiques et privées, cette exposition se concentre, pour la première fois et de manière exclusive, sur le développement de l’œuvre de Nicolas de Staël lors de son séjour en Provence, entre juillet 1953 et octobre 1954.

C’est au retour de ses promenades que Nicolas de Staël s’emparait fiévreusement de ses toiles en son atelier de Lagnes pour peindre à partir de croquis
La période provençale de Nicolas de Staël marque un tournant essentiel, aussi bien dans sa vie que dans son œuvre indique le commissariat de l’exposition.
« Entre juillet 1953 et juin 1954, l’artiste y puise une nouvelle source d’inspiration. La découverte de la lumière du Midi, la beauté exceptionnelle de ce pays, la rencontre amoureuse d’une femme et l’épreuve de la solitude qui lui permet de répondre à sa future exposition à New York à la galerie Paul Rosenberg, sont autant d’expériences qui nourrissent son imaginaire et le rythme spectaculaire de sa production artistique, une véritable fureur de peindre (voir la vidéo portrait de l’homme et de l’artiste). La renommée internationale de Nicolas de Staël prend son élan au cœur de la Provence. »
À Lagnes, en juillet 1953, le regard du peintre s’intensifie (voir video témoignage de sa petite fille). Les paysages sont saisis au plus près de leur motif avec une attention portée sur l’évolution de la lumière au fil de la journée. En août, le peintre voyage jusqu’en Sicile. Son appréhension des paysages, des sites archéologiques et des musées, lui permet, une fois de retour à Lagnes, de mettre en chantier une série de tableaux parmi les plus importants de sa carrière, notamment à partir des notes prises dans ses carnets à Fiesole, Agrigente, Selinonte et Syracuse. À la même époque, son intérêt pour l’étude du nu trouve son expression la plus accomplie dans les grands tableaux de figures et de nus qui dialoguent souvent avec le paysage.
Au terme de cette année intense de travail, le peintre a la certitude, en 1954, d’avoir donné le maximum de sa force.
Préparant son exposition à New-York, il écrit à Paul Rosenberg : « Je vous donne là, avec ce que vous avez, de quoi faire la plus belle exposition que je n’ai jamais faite. » L’exposition Nicolas de Staël en Provence rend compte des plus hautes envolées picturales du peintre. Ici, la précision d’un regard révèle la nature dans son expression la plus inventive indique le Centre d’Art, Hotel de Caumont.
Comment tout ce beau monde se retrouva dans le charmant et discret village de Lagnes, certes dans le parc du Luberon si préservé et pourtant tout proche de la très animée et provençale Isle-sur-la-Sorgue? Tout simplement parce qu’il y a là le domaine des Camphoux, la maison de Fernand et Marcelle Mathieu. Le poète René Char, natif de l’Isle, les considère comme sa famille d’adoption et il les présente ainsi à tous ses amis venus admirer les lieux: Georges Braque, Albert Camus, Nicolas de Staël, Martin Heidegger…
Avec Marcelle Mathieu, le poète parcourt les collines alentour. Au cabanon du Rébanqué, propriété des Mathieu, il écrit la seconde partie des Matinaux. Camus séjourne dans le Vaucluse du 17 au 26 octobre 1958 pour régler l’achat de sa future maison de Lourmarin. Et Nicolas de Staël peint fiévreusement de retour à l’atelier après avoir parcouru les collines alentour avec son carnet de croquis. Les lumières, les impressions, les couleurs sont gravées dans sa tête et restituées avec une force prodigieuse où la figuration s’estompe derrière l’éclat et la matière.
Nicolas de Staël à l’Hôtel de Caumont, Centre d’Art à Aix-en-Provence, Ouvert de 10 h à 19 h (21h 30 le vendredi). Entrée 14 euros et 7 euros (7-17 ans)

En Provence entre Luberon, Alpilles et Ventoux, tout ce qu’il faut voir….
Attention, danger. Venus là simplement par curiosité, certains visiteurs y sont restés plusieurs jours, plusieurs mois, voire une vie entière tant les séductions de l’endroit sont diverses et nombreuses. Ne faire qu’y passer serait une erreur et après y avoir goûté, on revient toujours en Luberon. Haut lieu de Provence, à 30 minutes d’Avignon, autant d’Aix-en-Provence et 45 minutes de l’aéroport de Marseille, La Cour des Sens est une demeure d’hôtes installée dans un ancien domaine viticole bicentenaire. Idéalement située à l’épicentre de multiples hauts lieux provençaux, elle a ouvert en 2015 après un an de travaux. Elle a été saluée l’année suivante par Le Figaro Magazine comme l’une des 200 plus belles chambres d’hôtes de France, l’un des deux coups de coeur en Provence du magazine. Elle se situe dans le Parc même du Luberon, à Lagnes, là où l’immense peintre Nicolas de Staël installa son atelier en 1953. Il y fréquenta René Char à L’Isle-sur-la-Sorgue, Dora Maar et Picasso à Ménerbes, Albert Camus à Lourmarin. Un lieu de séjour tranquille, à l’écart des foules, dans un village authentique et dans un domaine classé à la note maximale « 5 clés » par Clévacances et le Ministère du Tourisme.
Le Village des Bories, mystère d’un habitat rural, à 10 km de La Cour des Sens
Indissociable de Gordes qu’il précède de 3 km sur la route venant de La Cour des Sens, domaine d’hôtes à Lagnes, ce hameau d’une vingtaine de constructions aux formes typiques de l’endroit témoigne d’un habitat paysan dont on ne sait, aujourd’hui encore, s’il était temporaire ou permanent. Liées sans doute à la transhumance des troupeaux et abris de bergers, ces bories vieilles de 2 à 5 siècles furent habitées jusqu’au 19e siècle. Elle furent élevées, sans aucun mortier, selon un ordonnancement savant en forme de voute dont certaines ressemblent à des igloos de pierre. Car il suffisait de se baisser pour se saisir des lauzes et feuilles de calcaire se détachant du rocher pour ériger un abri résistant au vent froid comme à la chaleur, derrière des parois épaisses. Une aire de battage pour le grain, des puits creusés dans le rocher et une très belle vue sur Bonnieux parsèment la visite entre chêne verts et garrigue.
Intérêt: A voir absolument Temps passé: 1 heure Distance de La Cour des Sens: 10 km
L’Isle-sur-la-Sorgue, la Venise provençale, à 4 km de La Cour des Sens
Ce ne sont pas des gondoles mais des plates, appelées ici « Nego-Chin », de fines barques à fond plat qui servent encore aux riverains des nombreux cours d’eau. Irriguant depuis la résurgence de Fontaine de Vaucluse – la bien nommée – ils valent à L’Isle-sur-la-Sorgue son nom. Les plates servent deux fois l’an pour des joutes aquatiques et un pittoresque marché sur l’eau comme aux temps anciens où les maraichers venaient vendre en ville leur production de fruits et légumes. Ces derniers sont restés et ils déferlent sur les étals le dimanche matin pour un marché provençal très pittoresque qui envahit toutes les vieilles rues de l’Isle. Depuis La Cour des Sens, tout à côté à Lagnes, c’est le moment idéal pour la flânerie, les petits bars aux terrasses ombragées et une belle sélection de restaurants où la fraicheur du produit est mise en avant. Et les prix savent y rester sages comparés à ceux des villages huppés du Luberon. Il ne faut évidemment pas rater les centaines d’antiquaires et brocanteurs, installés à demeure dans des marchés beaucoup plus avenants que les puces parisiennes. C’est le paradis de la chine (grande foire internationale à Pâques et le 15 août) où l’on fait volontiers halte pour un verre de rosé ou une assiette mitonnée et servie sous la tonnelle.
Intérêt: Vaut le voyage Temps passé: la journée Distance de La Cour des Sens: 4 km
Ménerbes: adoubé par les artistes et les écrivains, à 13 km de La cour des Sens
Au palmarès des plus beaux villages du Luberon, Ménerbes tient une place à part. Le village bâti sur un promontoire domine la vallée du Calavon et possède un petit côté secret, qu’il faut savoir découvrir depuis La Cour des Sens, domaine d’hôtes à Lagnes. Il reçut la visite fréquente d’Albert Camus, venu de Lourmarin, de Pablo Picasso qui y séjourna dans la maison de sa muse, Dora Maar, de Nicolas de Staël qui s’y installa après avoir peint fébrilement 150 toiles à Lagnes. C’est aussi le cadre du célèbre et savoureux roman de Peter Mayle « Une année en Provence » à lire absolument lors de votre prochain séjour. Depuis la place de l’Horloge et l’hôtel de ville jusqu’à l’église Saint Luc à l’autre extrémité du village avec sa superbe terrasse, suivre la rue principale qui passe à portée de l’hotel D’Astier de Montfaucon, siège de la maison de la truffe et du vin du Luberon. Intéressante à visiter, elle propose des dégustations dans son bar à vin et écoule les bonnes bouteilles d’une cinquantaine de vignerons au prix de la cave.
Intérêt: A voir absolument Temps passé: de 2 heures à une vie Distance de La Cour des Sens: 13 km
Bonnieux: un escarpement urbanisé, à 21 km de La Cour des Sens
La route bute au bas de la colline puis s’enroule en lacets jusqu’en haut du village. Ne vous laissez pas aspirer par le ruban venant de La cour des Sens, domaine d’hôtes à Lagnes, et rangez plutôt votre voiture sur les parkings du dessous. La promenade s’annonce agréable, de place en fontaine puis en ruelle de pierre aux pentes raides, mais nécessite du jarret. Et un bon couvre-chef car, sous le soleil, vous en repartirez pour aller sillonner Petit et Grand Luberon à la croisée desquels il se trouve. Un passage vouté livrera le chemin du haut Bonnieux qui toise Lacoste non loin de là.
Intérêt: à voir Temps passé: 1 heure Distance de La Cour des Sens: 21 km
Lacoste: cousu main, à 18 km de La Cour des Sens
Ce village soigneusement restauré, comme neuf, porte l’empreinte d’un véritable entrepreneur, passionné par sa valorisation, le couturier Pierre Cardin. Les maisons en pierre de Lacoste – les carrières réputées sont au dessus du village et accueillent en saison des spectacles de théâtre – s’étagent jusqu’à son château à la vue imprenable, défiant Bonnieux qui lui fait face. Il se visite et évoque à ceux qui s’en souviennent une histoire sulfureuse dont on ne trouvera aucune trace. Ayant appartenu en effet à la famille du marquis de Sade, on laissera flotter, au travers des quelques pièces remeublées par Cardin, son imaginaire sur les « Cent vingt journées de Sodome ». On verra ici et là de grandes sculptures et installations qui sont le résultat des travaux de futurs artistes américains, venus payer ainsi leur résidence d’été en Luberon.
Intérêt: à voir Temps passé: 1 heure Distance de La Cour des Sens: 18 km
Roussillon: rouge de plaisir, à 20 km de La Cour des Sens
Colorado, Etats-Unis, Roussillon, France, la comparaison, toutes proportions gardées, va s’imposer à beaucoup de visiteurs qui connaissent souvent mieux le majestueux site américain que l’extraordinaire curiosité des mines d’ocre en Luberon. Le village, avec ses façades en camaïeu d’ocres, séduit par l’homogénéité de ses constructions et la palettes des teintes qui, comme un nuancier, sont extraites dans les ex-mines du voisinage. Car c’est de cette terre fortement teintée, du jaune au rouge foncé, que sont extraits les pigments nécessaires à la confection des peintures. Pour visiter ici, il est nécessaire d’abandonner la voiture dont on sera surpris qu’elle se trouve en zone bleue (seule teinte autre, partagée avec le ciel) place du Pasquier ou alentour où tout est payant. Mais cela vaut la peine car le spectacle est incroyable. Le sentier des ocres, partant du centre, livre en 1 heure un sensationnel parcours poétique où cheminées de fées éclatantes et défilés secrets sont coiffés par le vert éclatant de la végétation. Inoubliable.
Intérêt: vaut le voyage Temps passé: 3 heures Distance de La Cour des Sens: 20 km
Lourmarin: pour la galerie, à 20 km de La Cour des Sens
Au débouché de la superbe route venant d’Apt, sinuant entre gorges et falaises et seul passage routier au travers du massif entre le nord et le sud du Luberon, Lourmarin épate la galerie. Faisant face à son château situé de l’autre côté d’un grand champ, le village apprêté comme un sou neuf semble prêt pour le chevalet du peintre. Ancienne résidence d’Albert Camus et d’Henri Bosco qui y sont d’ailleurs inhumés, Lourmarin aligne les terrasses avenantes de bistrots typiques du midi, quelques très bonnes tables et des galeries d’Art, antennes de grands marchands venus de Paris, de Suisse, d’Allemagne et d’ailleurs. Un petit marché international de grande qualité qui vous rappellera la ville et permettra peut être de ramener un (coûteux) souvenir d’une autre tenue que le colifichet habituel.
Intérêt: vaut le détour Temps passé: 2 heures au moins Distance de La Cour des Sens: 20 km
Oppède-le-Vieux: bâti comme un roc, à 10 km de La Cour des Sens
S’il est vieux, c’est qu’il y a un Oppède-le-jeune, bâti plus bas dans la plaine alors que le village haut a été déserté en 1912. Une sottise que quelques passionnés rassemblés autour de Michel Leeb et des habitants amoureux du lieu ont entrepris de rectifier en réhabilitant ce village jusqu’à son église perchée, située en haut d’un chemin escarpé. Il émane de ce groupement de maisons solides, assemblées autour de la place du bourg, une rusticité honnête où l’on sent revivre le Luberon d’autrefois. A découvrir, à pied, en vélo ou en voiture depuis La Cour des Sens, domaine d‘hotes à Lagnes. Ne pas manquer, sur le chemin, de s’arrêter à Coustellet pour visiter le passionnant musée de la lavande et flâner, le dimanche matin, au marché paysan où la profusion des fruits et légumes, le plus souvent de culture bio, salaisons, huiles d’olive, miels et vins du Luberon sont labellisés par le Parc du Luberon.
Intérêt: vaut le détour Temps passé: 1 à 2 heures Distance de La Cour des Sens: 10 km
Fontaine de Vaucluse: la Provence verte, à 3 km de La Cour des Sens
Vallis Clausa, vallée close, c’est le premier nom donné au site de Fontaine et qui va inspirer au département son nom de Vaucluse. Connue depuis des temps ancestraux pour sa spectaculaire résurgence gonflée au printemps par la fonte des neiges, Fontaine de Vaucluse est blottie au fond d’un cirque étroit d’où surgissent les eaux claires de la Sorgue. Celles-ci irriguent par un savant réseau de canaux toutes les cultures alentour. Fascinant et mystérieux, le flot déverse des entrailles de la terre sans que l’on sache d’où il vienne. Même le Commandant Cousteau et un sous marin tentèrent de l’explorer, sans succès. En revanche, les plongeurs remontent des pièces anciennes témoignant d’un lieu de pèlerinage ancestral et la promenade abritée remontant depuis la place de la Colonne jusqu’au gouffre est particulièrement recommandée par temps chaud. Le poète Pétrarque (il a son musée) y séjourna et on pourra visiter « Le monde souterrain », un musée reconstituant grottes et concrétions si l’on pas le temps d’aller au Thor voir les grottes de Thouzon. A ne pas manquer, tout à côté de La Cour des Sens, domaine d’hôtes à Lagnes, les nombreuses promenades à pied, à cheval, en vélo, le parcours d’accrobranche (tous âges), la descente de la Sorgue en canoë-kayak, voire même le superbe Golf de Saumane.
Intérêt: A voir absolument, Temps passé: 2 heures, plus si affinités, Distance de La cour des Sens: 3 km
Les Alpilles: c’est le Sud, à 20 km de La Cour des Sens
De l’autre côté de la Durance, venant du Luberon mais très proche pourtant de La Cour des Sens, Domaine d’hôtes à Lagnes, les Alpilles proposent un concentré de Provence digne d’une carte postale. Les noms chantent, Eygalières et son panorama de La Caume, Saint Rémy en parfait village provençal lové en rond, Maussane, Fontvielle et le moulin de Daudet, Les Baux où il faut arpenter les ruelles du village perché, aller se perdre ensuite dans le Val d’Enfer et prendre enfin la fraicheur des carrières. Un bon prétexte, les superbes expositions à la Carrière des Lumières qui, par de gigantesques projections animées sur les immenses parois, vous installent au coeur des oeuvres de grands artistes pour souvent les redécouvrir. Actuellement Picasso et les maitres espagnols et le Flower Power illustrent l’éclectisme des thèmes abordés.
Intérêt: Vaut le voyage, Temps passé: 1 journée, Distance de La Cour des Sens: 20 km
Le Ventoux: le géant de Provence
Dominant les monts du Vaucluse, le plateau de la lavande à Sault (floraison juin-juillet), l’abbaye de Sénanque, les collines couvertes d’oliviers centenaires, les somptueuses Gorges de la Nesque, le Ventoux pyramidal et solitaire défie chaque année de nombreux cyclistes venus de loin pour tenter de le gravir. Véritable Graal du vélo, c’est aussi une formidable promenade qui, par Sault, Bédoin ou Malaucène permet par temps clair de jouir de vues époustouflantes au sommet. On pourra y être décoiffé par le vent, surpris par la température à 1 909 m et il n’est d’ailleurs accessible qu’à la belle saison. Mais les chemins qui y mènent proposent, en se restaurant dans les chalets à mi pente (il y a une station de ski!), des paysages et des sites de toute beauté. Parfois rudes au nord, plus avenants au sud ou à l’ouest vers les superbes dentelles de Montmirail, on traverse là parmi les plus beaux terroirs viticoles de la région. Une escapade grandeur nature non loin de La Cour des Sens, Domaine d’hôtes à Lagnes, à ne rater sous aucun prétexte.
Intérêt: A voir absolument, Temps passé: 1 journée, Distance de la Cour des Sens: 44 km

Antiquités: à Pâques, direction la chine à l’Isle-sur-la-Sorgue
C’est une tradition qui réunit dans le Luberon parents amateurs de brocante et enfants lancés dans une trépidante chasse aux oeufs!
Réconcilier toutes les générations autour d’une fabuleuse balade hors des sentiers battus, c’est le rendez-vous immanquable que propose chaque année la « Venise provençale ». Ses attraits sont bien connus autour des ses bras de Sorgue aux eaux vives et transparentes, semant ses moulins avec méthode, ses ruelles serpentant entre placettes secrètes ou enjouées, boutiques foisonnantes ou terrasses pittoresques jusqu’à la collégiale fraichement restaurée. Mais de marché provençal en cours aux antiquités ou brocante de trottoir le dimanche, l’Isle-sur-la-Sorgue marque d’un cachet particulier le weekend de Pâques qui fête aussi le printemps. Autre capitale française de l’antiquité et de la brocante après Paris, l’Isle-sur-la-Sorgue est un marché d’amateurs éclairés et de professionnels qui viennent du monde entier toute l’année.
Mais ils se donnent volontiers rendez-vous à Pâques et à la mi-aout pour une « installation » autour du meuble de collection de toutes époques, des objets de curiosité et de la décoration. En faisant coup double, en spécialistes avisés, le Jeudi 29 mars 2018 avec le mythique déballage d’Avignon, organisé par SODAF, le matin. Et l’après midi à partir de 14 h, tous les marchands vont pouvoir continuer leurs achats à l’Isle-sur-la-Sorgue pour un marché qui leur est réservé. Le grand public aura son heure ensuite et même, pour marquer le début des festivités, une parade inaugurale le samedi 31 mars à 11h30 sur l’avenue des 4 Otages.
Pour la 104ème édition, on peut s’attendre à quelques surprises d’un défilé qui se terminera au village des villages, réunissant au coeur du Parc Gautier les antiquaires installés à l’année. Mais pas que cela car la ville toute entière y accueille des marchands spécialisés où toutes les époques et les genres coexistent pour un joyeux capharnaüm plus ordonné qu’il n’y paraît.
Brocante parentale et chasse aux œufs enfantine
La trouvaille pour les non initiés, – mais, gare, d’autres sont avertis – tient le dimanche 1er avril dans une chasse aux œufs organisée pour les enfants. Le lapin de pâques va cacher des centaines de petits œufs pour le plus grand bonheur des petits et des grands ! Dissimulés sur l’ensemble du périmètre de la foire, les œufs sont à dénicher par les chasseurs en culottes courtes quand les parents en feront tout autant, mais pour l’objet de brocante et de collection de leurs rêves (RDV à partir de 11h !).
Les chasseurs de brocante et d’antiquités visiteront pour une mise en appétit L’Appart du Village. C’est un logement composé de 3 chambres dont le mobilier présents est entièrement à vendre ! Décoré exclusivement par les marchands du Village des Antiquaires de la Gare, il est composé de 3 atmosphères différentes : industriel, 18ème siècle et vintage. L’éclectisme est bien là, à L’Isle-sur-la-Sorgue avec un pied dans la passé et un autre bien ancré dans le présent. Et quelle plus belle composition que celle qui, s’évadant des figures imposées, mélange les époques.
Carte Blanche au Free Market de Paname
La preuve en est que l’édition 2018 (voir l’agenda de cette édition) habituellement dédiée à la brocante et l’antiquité sort un peu plus encore des sentiers battus avec sa carte blanche donnée aux créateurs. Avis aux amateurs de raretés, d’antiquités et autres dingueries : pour cette carte blanche – et parallèlement à une riche sélection d’antiquaires et brocanteurs spécialisés -, le Free Market de Paname vous donne rendez-vous du 30 mars au 2 avril avec le meilleur des créateurs de demain !
On pourra aussi s’informer voire participer aux émissions d’Antiques Café & You tous les matins à 11h, relayées en direct sur facebook ! Celles ci se déroulent devant la maison Gautier et accueillera marchands et chineurs voulant faire partager leur expérience. Après avoir arpenté le Parc Gautier, sera venue l’heure d’aller fouiner au Village des Antiquaires de la Gare, à la galerie Dongier puisque l’Isle-sur-la-Sorgue compte à l’année pas moins de 200 antiquaires.
Et bien au delà, dans toute la ville dont, jusqu’au 22 avril, les vitrines des boutiques proposent des mises en scènes autour de l’antiquité : instruments de musique, cuivre, objets de brocante. De quoi entamer une plongée de rêve dans l’univers toujours changeant et renouvelé de « Antiques Art & You ». Et, pourquoi pas, prolonger votre séjour dans le Parc du Luberon dans un refuge secret de standing, un domaine d’hôtes hors normes, La Cour des Sens à Lagnes. Un domaine salué unanimement par la presse et les guides de chambres d’hôtes de charme.

Nissan en tournage pour la nouvelle Micra à La Cour des Sens
La nouvelle Micra, première Nissan fabriquée en France, était à La Cour des Sens pour, cinq mois avant sa commercialisation, faire ses débuts dans le monde.
Les secrets des constructeurs automobiles sont les moins partagés, aussi protégés que les « secrets défense » des États. Pour , Nissan a trouvé refuge en Luberon, dans le nid discret de La Cour des Sens, afin de donner à quelques journalistes français triés sur le volet l’occasion de se faire une opinion en grande avant première. Un voyage éclair en TGV depuis la capitale et le staff Nissan, emmené par le directeur de la communication Grégory Neve, pouvait accueillir à la gare d’Avignon les meilleurs « volants » de la presse automobile.
Il est vrai qu’autour de La Cour des Sens, les routes les plus belles mais aussi les plus sélectives pour se forger un jugement sur un nouveau modèle s’offrent au choix des différents essayeurs. Avec, pour eux, le réconfort la journée terminée d’une agréable soirée et d’une nuit réparatrice à La Cour des Sens. L’un parti à l’assaut des pentes redoutées du Ventoux, le second serpentant entre villages du Luberon et Alpilles, le troisième se faufilant dans les Gorges de la Nesque et les Monts du Vaucluse, bref, chacun a trouvé terrain approprié pour juger les qualités de la Micra 2017, en rupture totale avec l’actuelle version.
Les premières impressions de conduite, vous les trouverez dans Le Figaro, Le Monde, Le Point ou L’Automobile Magazine mais vous y verrez aussi images et vidéos. Car Nissan avait déplacé dans le Luberon et notre chambre d’hôtes les équipes de tournage maison. Mission : constituer les stocks images sur la nouvelle venue qu’utiliseront ensuite les journalistes.
Baroudeurs toutes latitudes
A la photo, Cyril De Plater, baroudeur de l’argentique puis du pixel, qui a sillonné toutes les routes du globe. A son actif, l’exhumation de la Route 66 aux États-Unis il y a vingt ans, dont il fera plusieurs émissions sur M6 avec Dominique Chapatte, un autre ami de La Cour des Sens. Ensemble, ils ont eu la bonne idée de refaire la route 20 ans plus tard, de Chicago à Los Angeles. A voir ou revoir sur l’antenne de M6 dans Turbo. Autre sujet remarquable de Cyril qui a fait aussi l’objet d’une émission et d’un livre, « La route du Blues », à se procurer absolument (Editions E.T.A.I Du May).
Côté vidéo, c’est un cameraman singulier qui officiait. Paul Constantini, entré à l’ORTF rue Cognac Jay en…1959, reporter d’images pour « Cinq colonnes à la Une » et les magazines d’actualités de la chaine à une époque héroïque. Il a poursuivi sa carrière sur différentes chaines avant de se passionner pour le sport automobile et l’hélicoptère. Auteur des premières prises de vues aériennes sur le Dakar naissant, « Paulo » comme l’appellent affectueusement ses amis a échappé à plusieurs reprises à la mort et notamment, sur le Monte Carlo, à un crash d’hélicoptère après avoir heurté une ligne à 20.000 volts. Un accident qui, selon certains malicieux, expliquerait sa longévité professionnelle.`
A La Cour des Sens, chambre d’hôtes en Luberon, au cœur de la Provence des peintres impressionnistes, non loin d’Avignon, lieu d’histoire et de cultures, la Nissan Micra a vécu son baptême du feu. Avec succès si l’on en croit les premières impressions. Une Micra en bonne compagnie car, à La Cour des Sens, on apprécie toutes les automobiles, des anciennes aux plus actuelles, des GT et supercars aux voitures électriques qui ont deux bornes de recharge à disposition. Et avec la possibilité supplémentaire de sillonner à votre tour les belles routes alentour, en 2 CV, en cabriolet de location, voire en voiture ancienne, il y en a pour tous les goûts motorisés.

Art&Décoration aime La Cour des Sens en Luberon
Le très réputé magazine de décoration est venu à LCDS pour réaliser un reportage complet, à ne pas rater dans les kiosques
Se sentir comme une étudiant à l’orée d’un examen scolaire capital. C’est dans cet état d’esprit que nous avons reçu, après un premier contact téléphonique, les envoyés spéciaux de Art&Décoration à La Cour des Sens. La demande est, quoi qu’espérée, inattendue car le domaine que nous avons réveillé d’un long engourdissement provençal est avant tout à notre image. Et si nous l’avons conçu, avec notre décoratrice Annabelle Fesquet, un lieu qui nous ressemble et rassemble bon nombre d’objets de décoration personnels, nous n’imaginions pas faire un jour un gros sujet dans un magazine aussi réputé qu’Art&Décoration.
Pensez donc, Art&Décoration, c’est une sorte de commandeur du bon goût sur papier glacé, une revue qui compte aujourd’hui plus que jamais et qui fait les réputations. Du haut de ses….120 ans et de ses 240 pages, le magazine aborde les tendances nouvelles et décrypte ce que sera le design demain sans oublier d’honorer celui d’hier. Mais ancré dans notre vie, Art&Décoration se veut le reflet d’une société française qui évolue plus vite qu’elle ne pense tout en lui offrant, par sa lecture mensuelle, les codes du bon goût et du savoir faire.
Le faire savoir est aussi sa mission et lorsque Céline Hassen, la journaliste et Édith Andreotta, la photographe arrivent au Domaine, nous sommes remplis d’humilité en nous demandant ce qu’elles vont bien faire ici. Elles nous ont vite rassurés en prenant les choses en main, situant après un tour du propriétaire les « spots » qu’elles entendent exploiter pour leur reportage. Nous leur avons confié les clés du domaine, elles ont ensuite organisé leurs prises de vues à leur façon.
Bougeant un meuble ici, déplaçant un cadre là, dressant une table sous la tonnelle, l’inspiration fusait, Céline et Andreotta glissant d’un bout à l’autre de nos chambres d’hôtes et de la maison de maitre convertie en location de vacances. Quelle n’a pas été notre surprise lorsque nous avons découvert un superbe article courant sur 9 pages dans le numéro d’avril 2017 de Art&Décoration. Le regard d’Édith, la photographe, est neuf, le stylisme de Céline valorise encore un lieu que nous pensions connaitre de fond en comble et qu’elles nous révèlent autrement. Un seul regret pour elles, celui de n’avoir pu utiliser les nombreux plans du parc sortant de l’hiver mais à LCDS, on revient tôt ou tard pour profiter de la nature et d’une situation exceptionnelle.
Art&Décoration N° 522 d’avril 2017, en vente 4,60€ dans tous les kiosques